Un extrait d'Octobre d'Eisenstein (1927)
Cette séquence est située au début du film. Elle montre une manifestation de Bolcheviks à Petrograd, durement réprimée par les forces de sécurité du gouvernement Kerensky et par quelques "Bourgeoises".
Dans la première partie, on remarque l'alternance entre les plans larges et fixes (la caméra ne bouge pas) de la foule en fuite, filmés par dessus (en contre-plongée) et les plans subliminaux des mitrailleuses et des soldats (la vitesse de défilement des plans est ultra-rapide, à peine perceptible par un œil humain), que le metteur en scène entrecroise, afin d'accroitre le sentiment de panique et de chaos chez le spectateur.
Dans la deuxième partie, Eisenstein joue sur la beauté de l'acteur qui incarne le Bolchevik isolé, protégeant son drapeau, et la laideur des Bourgeoises vénales et hystériques qui le passent à tabac. Rapidement, les plans des mitrailleuses et les plans des Bourgeoises se mélangent, : le film veut faire comprendre au spectateur que la répression de l'armée et du gouvernement menée contre les Communistes est, en fait, une répression des riches contre les pauvres.
Dans la troisième partie, ces deux séries de plans se mêlent à celle d'un cheval et d'une femme abattus (les pauvres sont des animaux exterminés), basculant sur un pont en train de se lever. Ce pont mobile symbolise la coupure entre les Bolcheviks, représentants du peuple d'un côté, et le gouvernement, représentant la minorité bourgeoise de l'autre.
Notez l'ampleur des moyens utilisés : le nombre de figurants, les décors naturels, le cheval mort (c'est un vrai!). Ce film est une commande de l'état soviétique pour fêter le dixième anniversaire de la Révolution d'Octobre. Eisenstein doit faire passer un message politique à travers une œuvre d'art compréhensible par tous.
On peut la diviser en trois parties :
-la foule manifestante dispersée par le feu des mitrailleuses.
-l'attaque d'un manifestant isolé par quelques riches russes.
-la levée d'un pont par les autorités, afin de couper l'accès au centre-ville.
-la foule manifestante dispersée par le feu des mitrailleuses.
-l'attaque d'un manifestant isolé par quelques riches russes.
-la levée d'un pont par les autorités, afin de couper l'accès au centre-ville.
Dans la première partie, on remarque l'alternance entre les plans larges et fixes (la caméra ne bouge pas) de la foule en fuite, filmés par dessus (en contre-plongée) et les plans subliminaux des mitrailleuses et des soldats (la vitesse de défilement des plans est ultra-rapide, à peine perceptible par un œil humain), que le metteur en scène entrecroise, afin d'accroitre le sentiment de panique et de chaos chez le spectateur.
Dans la deuxième partie, Eisenstein joue sur la beauté de l'acteur qui incarne le Bolchevik isolé, protégeant son drapeau, et la laideur des Bourgeoises vénales et hystériques qui le passent à tabac. Rapidement, les plans des mitrailleuses et les plans des Bourgeoises se mélangent, : le film veut faire comprendre au spectateur que la répression de l'armée et du gouvernement menée contre les Communistes est, en fait, une répression des riches contre les pauvres.
Dans la troisième partie, ces deux séries de plans se mêlent à celle d'un cheval et d'une femme abattus (les pauvres sont des animaux exterminés), basculant sur un pont en train de se lever. Ce pont mobile symbolise la coupure entre les Bolcheviks, représentants du peuple d'un côté, et le gouvernement, représentant la minorité bourgeoise de l'autre.
Notez l'ampleur des moyens utilisés : le nombre de figurants, les décors naturels, le cheval mort (c'est un vrai!). Ce film est une commande de l'état soviétique pour fêter le dixième anniversaire de la Révolution d'Octobre. Eisenstein doit faire passer un message politique à travers une œuvre d'art compréhensible par tous.
Octobre est une œuvre d'art et un film de propagande.
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